samedi 26 octobre 2013

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - Katherine Pancol.

L'histoire : Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. 
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...

Ce que j'en pense : Dernier tome de la célèbre saga de Pancol. Il ne m'a pas déçu puisque j'ai adoré me plonger encore une petite fois dans l'univers de Joséphine. Quel plaisir de retrouver tous les personnages, ce ballet de sentiments ainsi que le style magnifique de Pancol. 

Suite au drame sur lequel s'achève le précédent livre, il est grand temps pour Joséphine de reprendre sa vie en main. Elle va avoir du mal, énormément de mal même, à se relever. Une fois de plus elle joue la victime ce qui m'a passablement agacé.  Heureusement cela ne dure qu'un moment puisqu'elle va se retrouver très vite avec un autre problème sur les bras qui va la contraindre à entreprendre l'écriture d'un deuxième roman. C'est seulement à cet instant que j'ai eu la sensation que l'histoire continuait. Avant elle était comme en suspens. 
J'ai beaucoup apprécié que Pancol représente à travers Joséphine les doutes qui ont surement envahis tout écrivain à un moment ou à un autre. J'ai trouvé ça très réaliste. Joséphine met beaucoup de temps avant de trouver l'inspiration et celle-ci arrive sous une forme originale en plus. Je dirais même touchante et ça va avoir beaucoup d'importance pour Joséphine.

Parallèlement à tout ça, on suit les aventures d'Hortense dans le monde de la mode. Une Hortense fidèle à elle-même c'est-à-dire toujours aussi sure d'elle, ambitieuse et prête à tout pour réaliser son rêve : devenir styliste. C'était plutôt sympathique de la voir se donner à fond et s'investir autant. J'aimerais avoir une volonté de fer comme la sienne. Malheureusement c'est aussi son plus grand défaut puisqu'elle passe à côté de la vie et surtout de son grand amour un certain nombre de fois. J'ai eu envie de lui éclater la tête contre un mur à plusieurs reprises d'ailleurs. 
Elle est encore et toujours tellement égoïste, tellement ignoble envers Gary. Il a bien du mérite de la supporter.

Leur histoire m'a littéralement coupée le souffle. Leurs moments sont intenses, romantiques et passionnés. J'avais le cœur qui battait la chamade quand ils s'aimaient puis brisé quand ils se séparaient. Un véritable jeu du chat et de la souris. Un des meilleurs à mon sens. Des montagnes russes de l'amour. Bref, je suis un peu tombée amoureuse de Gary en fait. 

J'étais contente car on a enfin l'occasion de mieux le découvrir. Sa relation avec sa mère, Shirley, est vraiment belle et unique. On sent qu'elle a tout donné pour lui, qu'il est son seul point d'ancrage. Du coup, Shirley se dévoile aussi. Elle devient bien plus que simplement la bonne copine de Joséphine. A sa manière elle est touchante car derrière son air de femme forte elle a aussi peur d'être seule.

En revanche, Josiane, Marcel et leur fils Junior étaient ridicules. Le truc comme quoi Junior est un génie limite télépathe non mais n'importe quoi. C'était grotesque et j'avoue avoir parfois sauté des pages les concernant. Il en va de même pour Henriette qui est un personnage que j'aurais vraiment détesté du début à la fin.

Puis comme toujours les sentiments sont décrits avec une délicatesse extrême et une tendresse vraiment magnifique. Je pense que Pancol a vraiment un don pour ça. J'ai relevé tellement de jolis passages qu'à l'heure où j'écris je ne sais toujours pas lequel je vais mettre à la fin de cette chronique.
Elle sait comment utiliser et jouer avec les mots. Elle arrive à parfaitement décrire ce qu'il se passe chez les personnages et qu'on a pu ressentir nous aussi. Ses phrases sont tellement douces. On ne peut qu'aimer cette douceur.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai dévoré et adoré ce livre. Je suis vraiment triste que ce soit la fin. Je crois que cette histoire va rester gravée en moi. Je n'ai même pas de mots pour vous expliquer combien j'ai aimé cette lecture ainsi que tout ce qu'elle m'a apportée. Merci Pancol, ta plume est magique. 

« Les mots qu’on va écrire, il ne faut pas les dire, il faut qu’ils restent neufs. Il faut, lorsqu’on les dit, qu’on ait l’impression que c’est la première fois qu’ils servent, que personne n’a jamais jeté les mots comme ça sur le papier. » Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. - Katherine Pancol.

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